
La semaine dernière je vous parlais des erreurs en diététique. On pourrait croire que cela suffirait mais ce n’est pas si simple. D’autres facteurs interviennent en plus de l’alimentation !
- LE STRESS :
Je ne vais pas vous l’apprendre, le stress est mauvais pour tout, mais laissez moi vous expliquer en quoi cela interfère avec votre alimentation.
Les effets du stress sont engendrés par le cortisol (l’hormone du stress). De manière chronique, sa production peut perturber l’ensemble des hormones de votre corps.
En effet le cortisol rentre en conflit avec la testostérone, ce qui entraîne une baisse de l’absorption et de l’assimilation des nutriments.
Or, si l’on fait le lien avec mon article de la semaine passée, vous aurez compris que cela entrainera une diminution de la dépense énergétique.
De plus, le cortisol va interagir avec l’insuline ce qui provoquera le stockage des graisses et une diminution de l’oxydation des lipides.
En d’autres termes, être stressé(e) peut réduire votre dépense énergétique de plusieurs centaines de calories par jour, tout en altérant l’oxydation des graisses : vous stockerez plus de gras et créerez moins de muscle.
- LE MANQUE DE SOMMEIL :
Souvent négligé, il est sans doute encore plus néfaste que le stress chronique.
En effet, il entraîne une modification très défavorable dans l’assimilation et l’absorption des nutriment. D’après une étude, dormir 5,5h plutôt que 8h par jours dans le cadre d’une perte de poids a réduit de 55% la proportion de poids perdu en graisse et augmenté de 60% la proportion de poids perdu en masse musculaire.
Le manque de sommeil augmente votre appétit, diminue la production de testostérone (nécessaire pour la construction musculaire), augmente la sécrétion de cortisol et la résistance à l’insuline.
Le simple fait d’optimiser votre sommeil au cours d’une année peut vous faire gagner des kilos de muscle et perdre des kilos de gras sans entraînement ni régime !
En conclusion le sommeil est vraiment important. Beaucoup d’entre vous sous estimez l’impact de ce dernier mais cela nuira considérablement à votre progression sur le long terme !
L’ensemble des recherches semblent s’accorder sur 7,5 à 8 heures de sommeil par nuit pour les personnes sédentaires mais il est possible que le besoin soit augmenté en cas d’entraînement sportif intense.